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Une vingtaine de personnes en habits de soirée prennent la pose pour la photographie debout dans un grand escalier luxueux.
Lancement du livre Français de Montréal à l’hôtel Saint-James, le 20 octobre 2005. De gauche à droite, en avant : André Provencher, Paul Buissonneau, Clairette, Joël Le Bigot, Jérôme Ferrer. Au milieu : Olivier Moreaux, Françoise Saliou, Chantal Jolis, Guy Crevier, Frédéric Back, François Lubrina. En arrière : les auteurs de l’ouvrage Bertrand Lemeunier et Éric Clément, Minou Petrowski, Marc-Alain Wolf, Iégor de Saint Hippolyte, Jean Gounelle.

Français de Montréal | Histoire du Québec

Fondée en 1642 par le Français Paul Chomedey de Maisonneuve, Montréal a bénéficié des apports réguliers d’immigrants d’abord européens puis venant du monde entier, faisant de la métropole une des villes les plus cosmopolites du monde. La France a toujours conservé un attachement fort à Montréal. Dans ce livre de photographies de Ville-Marie, des Français qui ont choisi d’y vivre et qui sont devenus des personnalités marquantes de l’histoire contemporaine de Montréal nous font partager leur amour pour cette ville. 

Textes : Éric Clément | Photos : Bertrand Lemeunier

Portrait d’un artiste aux cheveux blanc et à la moustache blanche posant près de ses crayons de couleur.
« Je n’ai jamais regretté d’être resté à Montréal. Ça n’a pas été facile, mais finalement, j’ai toujours eu une vie active, sur des sujets et avec des gens intéressants » Frédéric Back.

Frédéric Back

Au Canada et dans le monde entier, quand on prononce le nom de Frédéric Back, on pense tout de suite à ses films d’animation, notamment son célèbre L’Homme qui plantait des arbres, un texte de Jean Giono raconté par la chaude voix de Philippe Noiret, qu’il a mis en images et qui obtint à Hollywood en 1988 le prestigieux Oscar du meilleur film d’animation. Peintre, dessinateur, illustrateur, décorateur, maquettiste, cinéaste, naturaliste, écologiste des premières heures, Frédéric Back a créé une œuvre considérable. Il s’est éteint en 2013 à l’âge de 89 ans.

Près d’un vitrail coloré, une femme avec un t-shirt rose sourit au photographe.
« Quel que soit le quartier, chacun peut trouver sa niche, son espace, l’environnement qu’il préfère » Françoise Saliou

Françoise Saliou

Récipiendaire du Prix de l’artisan de l’année 2004 décerné par la Ville de Montréal, Françoise Saliou est maître-verrier au Québec depuis 27 ans. Spécialiste en rénovation de bâtiments anciens, elle a notamment restauré les vitraux de l’Oratoire Saint-Joseph. Et elle crée des vitraux et des abat-jour en verre de toutes formes et de tous modèles pour des commerçants et des particuliers. 

Originaire de Paris, elle a visité le Québec une première fois en juillet 1978. « Avec mon fils Thomas, âgé de six ans, nous étions venus voir une famille de Terrebonne dont le fils avait logé chez nous dans le cadre d’un échange. Quand j’ai vu les grands espaces et les voitures américaines, j’étais comme dans un film ! L’architecture victorienne montrait des vitraux partout. Je venais de finir mon école de vitrail. Je savais que j’étais capable de m’établir ici en faisant de la restauration. Je suis donc retournée à Paris liquider mes affaires et nous sommes revenus le 2 décembre. Il y avait un beau ciel bleu et de la neige partout. J’avais envie d’embrasser la terre comme le pape ! » Encore aujourd’hui, Françoise travaille le verre avec la même passion.

Portrait d’un retraité aux cheveux gris avec des lunettes avec son air coquin.
« Je suis venu ici par accident. J’ai fait mon trou et je suis tombé sur plein de gens sympathiques. Plus de cinquante ans ici, ce n’est pas rien. » Paul Buissonneau

Paul Buissonneau

Si Paul Buissonneau est comédien et metteur en scène, c’est comme chanteur qu’il est arrivé à Montréal en 1947, avec nulle autre qu’Édith Piaf. C’est la « Môme de Paris » qui lui a fait découvrir le Québec. « Je suis venu avec Piaf et mon groupe des Compagnons de la chanson. » 

« J’aime Montréal. J’aime les rues que je prends pour aller au centre-ville, les quartiers, les petits commerçants, le marché Atwater où je suis bien reçu. Il faut dire que j’ai été gâté, étant donné que je suis un peu public, comme les toilettes ! Ça fait que les gens me reconnaissent. Ils me disent : « Comment ça va M’sieur Buissonneau, faites attention à vous, on veut vous garder », des choses que le monde ordinaire ne dit pas à tout le monde. J’ai une belle vie ici. » L’aventure québécoise de Paul aura duré 67 ans. Picolo s’est éteint en 2014 à l’âge de 87 ans.

Près d’un arbuste, un homme dans la trentaine avec un t-shirt vert regarde le photographe.
« J’ai eu un coup de foudre assez fort au départ pour Montréal » Jérôme Minière

Jérôme Minière

Musicien, chanteur, conteur, artiste à l’imagination débordante, Jérôme Minière a créé un univers attachant fait de mélodies et de messages satiriques qui ont conquis un large public au Québec, mais aussi en Europe, notamment en Allemagne. L’ADISQ, l’équivalent des Victoire de la musique en France, l’a désigné auteur-compositeur-interprète de l’année au Québec en 2003. 

En 2004, son disque Chez Herri Kopter a été désigné meilleur disque québécois de l’année par le critique de La Presse, Alexandre Vigneault. Mais le succès ne lui est pas monté à la tête. Sans se faire prier, il a accepté de prendre un peu de temps et de nous parler du Montréal qu’il aime. « Je suis venu une première fois à Montréal en 1993, explique-t-il. Mais j’avais encore un contrat en France donc je rentrais beaucoup là-bas pour travailler. Puis, fin 1995, je me suis installé avec une Québécoise. On a eu un enfant. » Après seulement quelques années, Jérôme Minière se sent déjà Montréalais, mais selon lui, l’identité est quelque chose de compliqué.

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