TERRA TRIBUTA

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Biodiversité incroyable évoque à tout coup le mot Amazonie. Moins connu, mais tout aussi étonnant, le Pantanal offre l’avantage d’une observation aisée de la faune grâce à sa végétation clairsemée. Avec environ 200 000 km2 répartis entre la Bolivie, le Paraguay et le Brésil, c’est l’une des plus vastes zones humides d’eau douce au monde. Moins de 2 % de ce territoire est une aire de conservation de l’UNESCO. À défaut de visiter le nord du Pantanal et sa fameuse route Transpantaneira, nous avons parcouru les 120 km sablonneux et rocailleux du chemin Estrada Parque, plus au sud.
Soyez rassurés, en théorie, cette espèce ne s’attaque pas à l’homme puisqu’elle mange des poissons, des mollusques et des crustacés. Certains touristes vont jusqu’à se faire prendre en photo en tenant la queue de ce reptile de deux mètres de long. Mais il vaut tout de même mieux garder vos distances avec le roi du Pantanal.
En septembre, à la fin de la saison sèche (qui débute en avril), il pouvait y faire plus de 40 °C. C’est l’un des meilleurs moments pour capter l’atmosphère sauvage de ce lieu. La plupart des animaux recherchent en effet la proximité des cours d’eau. Pour découvrir les beautés de cette région, il est suggéré de prendre un guide sérieux. En revanche, à la saison humide (décembre à fin mars), 80 % du territoire peut être submergé pendant plusieurs mois. La faune terrestre et les millions de vaches exploitées par les Pantaneiros se rassemblent alors sur des îlots à la végétation dense. C’est alors le festival du moustique ! À la fin de la saison des pluies, si vous êtes amateur de pêche, le bateau est tout indiqué pour votre aventure. Vous rencontrerez peut-être le savoureux dourado, une « petite prise » si on la compare au surubí tigré pouvant mesurer six pieds et pesant plus de 80 kg.
De notre côté, sur deux roues, cette escapade de quatre jours a été fabuleuse malgré la chaleur : des instants privilégiés à observer, entre autres, le plus gros rongeur au monde, le capybara, ou encore à suivre les traces d’un jaguar dans le sable. Nous étions émerveillés par le vol gracieux du Jabiru d’Amérique. Et nous avons eu la chance d’observer au loin la nage de loutres géantes. À dire vrai, il y a tellement à voir dans cette région unique du globe, qu’un séjour plus long aurait été apprécié !
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