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Gros plan de la tête d’un caïman derrière une feuille.
Dès notre premier jour dans la région du Pantanal, Vanessa la biologiste et moi le photographe étions sous le charme. Cette plaine alluviale regorge, paraît-il, de 10 millions de caïmans yacare.

Le roi du Pantanal | chemin Estrada Parque

Biodiversité incroyable évoque à tout coup le mot Amazonie. Moins connu, mais tout aussi étonnant, le Pantanal offre l’avantage d’une observation aisée de la faune grâce à sa végétation clairsemée. Avec environ 200 000 km2 répartis entre la Bolivie, le Paraguay et le Brésil, c’est l’une des plus vastes zones humides d’eau douce au monde. Moins de 2 % de ce territoire est une aire de conservation de l’UNESCO. À défaut de visiter le nord du Pantanal et sa fameuse route Transpantaneira, nous avons parcouru les 120 km sablonneux et rocailleux du chemin Estrada Parque, plus au sud.

Une centaine de caïmans s’entassent sur un îlot de sable au milieu d’un étang.
S’ils se prélassent habituellement dans l’eau, il n’est pas rare d’en rencontrer en plein milieu de la route. Nous étions tout de même surpris de retrouver notre tente encerclée par trois individus aux airs presque sympathiques.

Soyez rassurés, en théorie, cette espèce ne s’attaque pas à l’homme puisqu’elle mange des poissons, des mollusques et des crustacés. Certains touristes vont jusqu’à se faire prendre en photo en tenant la queue de ce reptile de deux mètres de long. Mais il vaut tout de même mieux garder vos distances avec le roi du Pantanal.

Deux vélos de cyclotourisme accotés près d’une maison ornée de grandes fresques d’oiseaux exotiques.
On recense au Brésil près de 2 000 espèces d’oiseaux dont plus de 250 seraient menacées d’extinction. Braconnage, destruction des habitats et chasse en sont les principales causes. Avec son envergure d’ailes pouvant atteindre trois mètres, le Jabiru d’Amérique (dessin de droite) s’avère le plus grand oiseau de ce territoire.

Main droite d’une femme posée dans le sable près d’une empreinte de jaguar.
Pour favoriser la conservation du jaguar (panthera onca), les fermiers de la région reçoivent des indemnités lorsque ces prédateurs s’alimentent dans leur troupeau de bovins.

Avec son vélo chargé, une femme avance sur un pont de bois.
Sur l’Estrada Parque, les ponts s’enchaînent les uns après les autres, nous en comptons environ 80 en 120 km !

Détail de la terre craquelée par la chaleur et la sècheresse.
Torride Pantanal, il n’a pas plu depuis des mois !

En septembre, à la fin de la saison sèche (qui débute en avril), il pouvait y faire plus de 40 °C. C’est l’un des meilleurs moments pour capter l’atmosphère sauvage de ce lieu. La plupart des animaux recherchent en effet la proximité des cours d’eau. Pour découvrir les beautés de cette région, il est suggéré de prendre un guide sérieux. En revanche, à la saison humide (décembre à fin mars), 80 % du territoire peut être submergé pendant plusieurs mois. La faune terrestre et les millions de vaches exploitées par les Pantaneiros se rassemblent alors sur des îlots à la végétation dense. C’est alors le festival du moustique ! À la fin de la saison des pluies, si vous êtes amateur de pêche, le bateau est tout indiqué pour votre aventure. Vous rencontrerez peut-être le savoureux dourado, une « petite prise » si on la compare au surubí tigré pouvant mesurer six pieds et pesant plus de 80 kg.

De notre côté, sur deux roues, cette escapade de quatre jours a été fabuleuse malgré la chaleur : des instants privilégiés à observer, entre autres, le plus gros rongeur au monde, le capybara, ou encore à suivre les traces d’un jaguar dans le sable. Nous étions émerveillés par le vol gracieux du Jabiru d’Amérique. Et nous avons eu la chance d’observer au loin la nage de loutres géantes. À dire vrai, il y a tellement à voir dans cette région unique du globe, qu’un séjour plus long aurait été apprécié !

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