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    Une jeune femme aux cheveux châtains regarde le photographe devant le drapeau acadien représenté par une étoile jaune et les couleurs bleu, blanc et rouge.
    Suzanne Melanson représente la dixième génération d’une célèbre famille acadienne. Comme la France, le drapeau acadien arbore les couleurs bleu, blanc et rouge. Une étoile jaune apporte la seule distinction avec le pays de leurs ancêtres.

    « L’Acadie, c’est mon identité, mes racines. » Suzanne Melanson

    Jour 44 de ma traversée du Canada à vélo et en solitaire. 

    Je rencontre Suzanne Melanson alors qu’elle travaille comme guide-interprète au lieu historique national de Grand-Pré, un site chargé d’histoire pour le peuple acadien.

    Venue de France, la famille Melanson a fondé Grand-Pré en 1680, 76 ans après l’arrivée des premiers Français à Port-Royal, devenue capitale de la colonie française. L’ancêtre de Suzanne, Pierre Melanson, dit La Verdure, était de façon surprenante originaire d’Écosse. Il est né en Angleterre en 1632, mais était d’ascendance française. Tailleur de métier, il est devenu capitaine de milice à Port-Royal où sa famille s’était installée en 1657. Il s’est marié à Marguerite Mius d’Entremont, fille de baron, et avec leurs cinq jeunes enfants, ont quitté Port-Royal pour s’établir dans une zone plus sécuritaire, sur le plateau qui surplombe un grand marais salé ou pré, d’où le nom qu’a alors pris l’établissement colonial. Quelque 33 ans plus tard, le traité d’Utrecht voyait la France, humiliée sur les champs de bataille européens, céder à l’Angleterre ses possessions de Terre-Neuve, de la baie d’Hudson et de l’Acadie. On connaît la suite : en 1755, le colonel anglais Charles Lawrence ordonne la déportation des Acadiens qui vont vivre la misère, l’errance et l’exil.

    « L’Acadie, c’est mon identité, mes racines, m’explique Suzanne. Je suis très fière qu’elle existe encore car mes ancêtres ont travaillé tellement fort… » Sans surprise, elle a appris toutes les traditions acadiennes, la musique, la danse et son but est de transmettre cette culture aux prochaines générations acadiennes. Quelle rencontre touchante, merci Suzanne de ce partage. Depuis 2012, « Le Paysage de Grand-Pré » figure sur la prestigieuse liste du patrimoine mondial de l’UNECO.

    Textes d’Éric Clément et Bertrand Lemeunier

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